Cinq mois après les élections du 20 décembre 2023, le nouveau gouvernement congolais n’est toujours mis en place malgré la fin des consultations entamées par la première ministre Judith Tuluka après sa nomination le 1er avril dernier.
La population congolaise attend impatiemment, la publication des nouveaux membres de l’équipe gouvernementale sur qui, elle peut compter pour répondre à ses attentes.
En réaction, le jeune leader Gédéon Bako évoluant dans la région de Beni s’insurge contre le retard que connaît la sortie du nouveau gouvernement. Il estime que ce retard impacte négativement sur le fonctionnement des institutions de l’État et appelle la cheffe du gouvernement à s’activer pour la sortie imminente de ce nouveau gouvernement.
« Plus de cinq mois après les élections du 20 décembre, la RDC peine à mettre en place le gouvernement, cela malgré la nomination de la première ministre. C’est comme si les autorités n’étaient pas conscientes de l’extrême urgence de sécuriser le pays surtout lutter contre son occupation par les armées étrangères du Rwanda et de l’Ouganda. Partant du bilan du gouvernement sortant négatif ou positif selon chacun, nous croyons que le prochain gouvernement se battra tant soit peu, pour répondre aux attentes du peuple notamment la population de l’Est, victime des affres de la guerre. Nous appelons le chef de l’État à tout finaliser avec la cheffe du gouvernement pour que son équipe soit vite connue et surtout se mettre au travail » a dit Gédéon Bako, jeune leader évoluant dans la région de Beni au Nord-Kivu.
Profitant de cette occasion, ce jeune leader soucieux non seulement du développement de la RDC sur tous les plans, mais aussi du retour de la paix, indique que le prochain gouvernement devra se mettre directement au travail afin de relever les défis qui l’attend.
En premier ordre de ces défis, figure selon lui, celui de la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est du territoire national à la suite de l’agression par l’armée rwandaise sous couvert des rebelles du M23 et le nébuleux mouvement terroristes des forces démocratiques et alliées (ADF) qui sèment terreur et désolation dans la région de Beni au Nord-Kivu et dans une partie de la province de l’Ituri sous l’état de siège il y a trois ans.
Outre le défi sécuritaire, la Première ministre Judith Suminwa avec son équipe devront aussi s’employer à améliorer le social des Congolais qui est mis à rude épreuve en cette période de guerre.
Et pour cela, estime Gédéon Bako, la nouvelle patronne de l’Hôtel du Gouvernement aura également à faire preuve d’initiatives pour répondre aux attentes des opérateurs économiques.
Elias Aungama