Reprises des activités socio-économiques depuis le matin de ce jeudi 31 août, sur presque toute l’étendue de la ville volcanique de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu après une journée très agitée plus précisément dans la partie Ouest de la ville.
Tenez, la situation est restée tendue dans la partie Ouest de Goma notamment dans les quartiers Ndosho et Nyabushongo depuis les heures matinales de mercredi 30 août 2023. Situation consécutive à la dispersion de la marche initiée contre la Monusco et les troupes de l’EAC par la secte dénommée « La foi naturelle judaïque Messianique vers les nations » Wazalendo.
D’après le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, cette situation a occasionné la mort de sept (7) personnes, dont un policier lapidé, quelques blessés et 158 autres personnes arrêtées par les services de sécurité.
Loin de ce bilan encore provisoire, des sources civiles précisent que le temple de cette secte a été incendié et sa radio vandalisée.
Cette situation a paralysé les activités socio-économiques dans la partie Ouest de la ville avant de s’étendre dans le reste du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Tôt, ce jeudi 31 août 2023, les activités socio-économiques reprennent normalement sur presque toute l’étendue de Goma. La circulation a également repris depuis les heures matinales de ce jeudi.
Cependant, plusieurs couches sociales que politiques fustigent la mort des manifestants qui selon elles, n’étaient pas armés contrairement à ce qu’a dit le porte-parole de l’armée.
Pour le député national Tembos Yotama, élu de la ville de Butembo au Nord-Kivu, comment comprendre que cette situation se produise juste à quelques jours de l’annonce de la décision finale du président de la République par rapport à l’avenir de l’état de siège décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Celui-ci appelle à l’ouverture des enquêtes crédibles pour établir les responsabilités dans cette affaire qui a fait couler du sang à Goma.
Rappelons que l’armée a pour sa part via son porte-parole, le lieutenant-colonel, indiqué que les manifestants étaient armés et sont selon elle, des supplétifs du M23.
Elias Aungama