Nyiragongo : des déplacés de guerre étaient dans la rue pour décrier l’insécurité dans leur camp à Kibati

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Des déplacés de guerre imposée à la RDC par le Rwanda via le M23, sont descendus dans la rue le matin de ce lundi 20 mai 204 dans le souci d’exprimer leur colère et regret suite à l’insécurité qui ne cesse de prendre place dans le territoire de Nyiragongo. Il s’agit notamment des déplacés du camp de Nyakabande 1 situé dans le village BUHAMA, groupement de KIBATI. Ils ont barricadé la route nationale numéro 2 avant l’intervention de la police.

Ce soulèvement populaire était également, dû à la tuerie par des hommes, d’un jeune garçon déplacé de guerre d’environ 15 ans ayant fui les affrontements opposants les FARDC aux terroristes du M23. Ce dernier a été tué pendant les crépitements des balles qui ont éclatés la nuit du 19 mai dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Thierry GASISIRO, membre de la société civile de Nyiragongo qui dit comprendre la douleur des déplacés de guerre, regrette que leurs cris d’alarme ne sont pas pris en compte.

« La population de Nyiragongo s’est encore levée pour dénoncer et manifester contre l’insécurité grandissante et les tueries qui deviennent des plus en plus une monnaie courante dans notre territoire. Malgré les dénonciations faites précédemment contre la situation sécuritaire, nous ne constatons pas jusqu’à présent des mesures qui sont prises pour stopper l’insécurité. C’est presque chaque nuit que les balles sont tirées ça et là dans plusieurs villages de Nyiragongo sans épargner les camps de déplacés. Cette situation créée de la psychose et la panique au sein de la population qui est totalement inoffensive, particulièrement les déplacés de guerre » a-t-il indiqué.

Il en appelle ainsi, au renforcement des effectifs militaires et policiers afin de mettre la main sur les groupes des bandits qui sèment terreur et désolation dans cette partie nord de la ville de Goma.

« Nous en profitons une fois de plus de lancer l’appel aux autorités compétentes à ne pas toujours gérer les conséquences mais par contre qu’ils trouvent des solutions preventives pour mettre fin à cette situation » a-t-il ajouté.

Armani Biriko

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