Publié depuis le 29 mai dernier, le gouvernement congolais que dirige la première ministre Judith Suminwa Tukuka a été investi ce mercredi 12 juin 2024. Cette investiture est intervenue au cours d’une plénière convoquée à l’Assemblée nationale depuis la journée de mardi 11 juin et s’est clôturée le matin de ce mercredi après une centaine d’interventions des députés nationaux.
397 députés sur les 405 qui ont pris part à cette séance plénière, ont voté pour l’investiture du gouvernement Judith pendant que 6 se sont abstenus.
La première ministre Judith Suminwa Tukuka a de prime abord présenté à l’organe délibérant, les 54 membres de son équipe gouvernementale avant de présenter son programme quinquennal qui prévoit un financement de 277 mille milliards de francs congolais soit 92,2 milliards de dollars américains en ressources étatiques et non étatiques.
Ledit programme est établi en 6 piliers, 56 axes et 312 actions.
Lors de la présentation de son programme quinquennal, la cheffe du gouvernement a relevé que la RDC fait face à son destin. L’enjeu aujourd’hui, pour elle, est la réappropriation de ce destin, par les congolais.
« La République Démocratique du Congo est face à son destin. Ce qui est en jeu aujourd’hui n’est pas seulement la question de l’émergence ou du développement de notre pays, ce qui est en jeu va au-delà de nos clivages, et de nos différents intérêts, ce qui est en jeu, c’est la réappropriation de notre destin en tant que Congolaises et Congolais ; ce qui est en jeu, c’est l’avenir de notre pays en tant que nation, une et indivisible », a souligné la première ministre.
Pour relever ce défi, Judith Suminwa a appelé les congolais à marcher ensemble, en mettant de côté ce qui divise.
Notons que cette investiture est intervenue dans un contexte particulier caractérisé par une insécurité sans précédent dans la partie Est de la République démocratique du Congo où les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda et les ADF sèment terreur et désolation respectivement, dans les territoires de Masisi, Rutshuru et dans une partie de Nyiragongo, dans la région de Beni au Nord-Kivu et dans une partie de la province voisine de l’Ituri.
Elias Aungama
